jeudi 28 mai 2015

Qu'est ce qu un agent immobilier

Un agent immobilier est un intermédiaire dans les transactions portant sur des biens immobiliers : ventes et locations. Cet agent peut être un travailleur indépendant ou une entreprise, l'agence immobilière, employant des négociateurs. Il est généralement en contact avec ses confrères de la même branche, avec les mairies et communautés urbaines, les collectivités, les institutions, les avocats et les tribunaux.

Le champ d'intervention peut être varié. Les agents immobiliers ne sont pas limités par la loi à un domaine, mais l'expérience les fait souvent se spécialiser, ainsi que leur mode de rémunération. Certains répondent aux besoins des particuliers : logements, garages, terrains ; dans une diversité de situations urbaines ou rurales, de biens récents ou anciens, communs ou prestigieux. 10 % des agents immobiliers avec peu de mixité sont spécialisés en immobilier d'entreprise : bureaux, entrepôts, terrains industriels, commerces, activités spécifiques.
Pour être autorisé à exercer cette profession, l’agent immobilier doit, selon la loi Hoguet du 2 juillet 1970 (décret du 21 octobre 2005, JO du 23 octobre 2005) être titulaire d’une carte professionnelle qui doit porter la mention « transaction sur immeubles et fonds de commerce.»
S’il fait de la gestion, s’y ajoute l’activité «gestion immobilière». Cette carte est délivrée par la préfecture et a une durée de validité de 10 ans. Pour bénéficier de cette carte, l’agent immobilier doit justifier de son aptitude professionnelle, soit par un diplôme obtenu à l’issue de trois années d’études supérieures (juridiques, économiques ou commerciales) après le bac, soit par un diplôme universitaire de  technologie ou par un BTS en immobilier, soit encore par un diplôme de l’Institut d’études économiques et juridiques appliquées à la construction et à l’habitation.

Choisir son agent immobilier

Vous êtes sur le point de mettre en vente un bien immobilier et d’en confier la mission à un intermédiaire ? Suivez le guide.
 Au regard des obligations qui pèsent aujourd’hui sur la vente (mesurage, diagnostics…), cette solution paraît la plus sage. A condition de vous adresser à un professionnel dont le sérieux est reconnu. De ce point de vue, l’agent immobilier se révèle un partenaire indispensable aujourd’hui, d’autant que vous devez effectuer bon nombre de formalités, tels que les diagnostics immobiliers. Acteur de terrain, il connaît parfaitement les prix du marché et sait expertiser les biens.
Mais sur quels critères devez-vous effectuer votre choix ? La meilleure technique consiste à faire le tour des agences de votre quartier et à vérifier qu’elles sont en mesure de répondre à vos attentes. Un bon professionnel doit prendre le temps de vous écouter, de vous conseiller. Au stade de la visite du bien, il doit être en mesure d’établir une évaluation et de préciser sur quelles références il s’appuie. Méfiez-vous d’ailleurs de ceux qui vous promettent de vendre à des prix faramineux. Au défaut, vous pourriez compromettre la réalisation de votre projet. Surtout si vous rachetez derrière.
 Questionnez les agents que vous rencontrez sur les moyens qu’ils mettront en œuvre pour vendre votre bien (affichage en vitrine, annonces dans les journaux, sur internet…). Choisir la meilleure agence ? C’est trouver  le professionnel qui saura vendre vite et au bon prix.
Vérifier tout de même les références de la carte professionnelle de l’intermédiaire et de sa garantie, figurant sur tous les documents qu’il est sensé vous remettre. Attention : si votre bien est atypique, visez les agences habituées à ce type de biens et disposant de fichiers clients très ciblés.

 source : morocco-immo.com 

mardi 26 mai 2015

Les agents immobiliers dévoilent leur recette pour réglementer la profession

Obtention d'un certificat, caution de 50 000 DH, obligation de disposer d'un local... Plusieurs conditions d'accès sont imposées. Un barème d'honoraires est proposé : jusqu'à un mois de loyer pour les mises en location et 2.5% du prix d'une transaction prélevés auprès de chaque partie.


L’Association marocaine des agents immobiliers (AMAI) lève le voile sur sa proposition de loi pour mettre de l’ordre dans le secteur. Le nouveau cadre, présenté au public le 16 janvier, s’attarde d’abord à fixer des conditions d’accès à la profession. Car en l’état actuel des choses, le métier ne dispose d’aucun statut et peut être exercé par n’importe qui, sans aucune obligation de diplôme ou d’autorisation de la part des pouvoirs publics. «Cela entretient l’anarchie sur le secteur qui reste faiblement valorisé», estime Mohamed Lahlou, président de l’AMAI. Pour y remédier, la proposition de loi impose à tout nouvel entrant de suivre un cursus de spécialisation dans une école supérieure de formation immobilière et un stage au sein d’une agence en exercice, avant de pouvoir exercer. Selon le niveau d’étude préalable du candidat, les durées de stage et de formation spécialisée exigées peuvent être plus ou moins importantes. Un bac+2 devra par exemple passer un an de formation en plus d’une année de stage. Dans tous les cas, le candidat doit être bachelier et âgé de 23 ans révolus. S’il sera relativement facile pour les nouveaux arrivants de dénicher des stages avant de pouvoir exercer, les agences immobilières ne manquant pas, il est en revanche plus difficile de satisfaire à la condition de suivre une formation spécialisée. En effet, l’offre en la matière est encore rare, de l’aveu des professionnels.

Dans la foulée, la proposition de loi introduit également des conditions d’accès pour les étrangers. L’idée est de réguler le flux important d’agents immobiliers provenant d’Europe qui exercent en freelance sans même disposer de locaux, explique-t-on auprès de l’AMAI. Ces derniers acteurs devront détenir une carte de séjour pour pouvoir exercer et seront soumis aux mêmes conditions de formation et d’expérience que les nationaux.
En ayant répondu à toutes ces conditions, les nouveaux entrants sur le secteur devront encore se plier à d’autres obligations avant de démarrer leur activité. D’abord, leur admissibilité pour intégrer la profession doit être reconnue par un certificat d’agent immobilier. Celui-ci est délivré par une commission où siège l’AMAI et le ministère de l’habitat (la proposition de loi est encore en voie de présentation à la tutelle), moyennant un droit de 5 000 DH versé par le postulant à l’association. Le candidat certifié dispose ensuite de six mois pour ouvrir son agence. Pour cela, il doit au préalable déposer une caution de 50 000 DH auprès de la CDG et souscrire une assurance responsabilité civile pour prémunir la clientèle contre les erreurs professionnelles. S’il n’ouvre pas sa propre agence, le candidat certifié peut toujours exercer comme gérant d’une entité déjà en exercice, étant à préciser qu’une obligation figurant dans la proposition de loi dispose que toute agence doit être gérée par une personne ayant le certificat d’agent immobilier.

Un délai de transition d’un an prévu pour les agents en activité

Dans tout cela, se pose la question de savoir ce qu’il adviendra des agences actives actuellement. Selon la proposition de loi, les gérants de ces entités disposeront d’un an pour s’aligner sur les obligations de la loi (obtention du certificat d’agent immobilier, versement de la caution…) tout en sachant qu’ils ne seront pas redevables du droit d’entrée de 5000 DH. Pour s’assurer que tous les acteurs se plient aux règles, des amendes et même des sanctions pénales sont proposées pour les contrevenants. 

Un autre volet réglementé par la proposition de loi porte sur les honoraires des agents immobiliers. Dans le détail, ceux-ci sont fixés à 2,5% HT du prix d’une transaction payable par chacune des parties. Un taux de 10% HT est prévu spécifiquement pour les transactions sur les fonds de commerce. Le même taux de 10% HT est prélevé sur le loyer mensuel dans le cadre de la gestion locative. Enfin, la mise en location, meublée ou pas, peut atteindre une charge d’un mois de loyer prélevée auprès du bailleur et du locataire, selon la durée de mise en location.

Un dernier point remarquable de la proposition de loi porte sur le renforcement des liens entre les agents immobiliers et les notaires. Sur ce plan, le nouveau cadre prévoit, entre autres, que le règlement des honoraires d’agents immobiliers se fasse via le notaire au même titre que le prix de la transaction, les frais d’enregistrement... 50% des honoraires d’agents immobiliers sont même exigés dès la signature du compromis de vente.
Réda Harmak. 
source: La Vie éco


lundi 25 mai 2015

Plateaux de bureaux : les quartiers qui attireront la demande à Casablanca

        
     Le quartier du port devrait perdre de son attractivité en raison d’une offre qui ne se renouvellera pas et du déclin de l’activité du port de Casablanca. Le cœur financier historique allant des bd. Hassan II à Abdelmoumen devrait connaître d’importantes rénovations après le départ des actuels occupants des bureaux. Sidi Maârouf, principalement La Colline, est promis à un bel avenir avec le déménagement de la classe moyenne supérieure vers la périphérie de Casablanca

Comment se comportera le marché des plateaux de bureaux sur les 5 prochaines années à Casablanca ? Les professionnels conviennent déjà qu’il connaîtra un renversement de tendance, notamment une suroffre globale vu les nombreux projets qui seront livrés sur la période. Mais l’on cerne encore mal l’évolution de chaque grand quartier de bureaux de la métropole. C’est à cette analyse affinée que s’est attelée l’agence immobilière Experteam dans une récente étude prospective. D’emblée, précisons que celle-ci ne prend en considération que les plateaux de bureaux à proprement parler. Autrement dit, elle exclut de son champ les appartements et les locaux commerciaux transformés en bureaux qui représentent actuellement, selon les professionnels, 50% de l’offre existante à Casablanca.
Les spécialistes d’Experteam passent à la loupe 5 grandes zones. La première, située près du port, ne devrait pas se développer sensiblement, estiment-ils, et cela tient à plusieurs raisons. Le foncier libre est quasi inexistant dans la zone. Certes, il reste possible de construire à l’emplacement d’anciens bâtiments mais en plus de la charge foncière élevée en raison de la rareté des terrains, cela génère un coût de démolition, ce qui complique la rentabilisation de l’investissement, explique en substance Alain De Grève, directeur général d’Experteam. Aussi, le principal atout de la zone qui est la proximité du port de Casablanca deviendra relatif sur les prochaines années. «L’activité du port de Casablanca devrait décliner au profit de l’infrastructure des autres villes, notamment Tanger, et en raison de la concurrence d’autres canaux dont principalement le transport routier», anticipent les spécialistes d’Experteam. Enfin, la zone est pénalisée par un engorgement de la circulation.
Il faut bien évidemment exclure de cette première zone le projet Casablanca Marina qui est promis à un bien meilleur avenir. Rappelons à ce titre que la première tranche du complexe devant accueillir à terme 62% de l’offre a déjà été commercialisée à plus de 55%. Il faut cependant préciser que le projet est en concurrence directe avec le futur quartier d’affaires de Casa-Anfa qui offrira des plateaux de niveau de qualité comparable.
La question se pose donc de savoir si le niveau de demandes sur les prochaines années sera à même d’absorber l’offre de ces deux pôles, sachant que, pour l’heure, ils ne suscitent que l’engouement des multinationales, selon le constat des professionnels. Les entreprises nationales, qui restent essentiellement demandeuses de surfaces de bureaux de moins de 300 m2, se convertissent très lentement à cette nouvelle offre.
La ville nouvelle de Zénata devrait relancer la zone d’Aïn-Sebaâ
Vient ensuite une deuxième zone qui s’étend du siège de Bank Al-Maghrib jusqu’au boulevard Abdelmoumen. Celle-ci est le cœur financier historique de Casablanca et devrait connaître d’importantes transformations, selon les anticipations d’Experteam.
Les sièges qui y sont implantés devraient être progressivement libérés par leurs actuels occupants. Ces derniers, essentiellement des institutions financières, devraient en effet se déplacer vers le quartier d’affaires de Casa-Anfa. Les locaux ainsi libérés devraient être rénovés avec un net rehaussement de leur niveau de qualité pour être remis sur le marché, à l’image de ce qui a été
source : lavieco
publier par : http://www.fedalaimmo.com 

dimanche 24 mai 2015

Prix de l'immobilier à fin mars 2015: Rabat et Marrakech moins chères

Bank Al-Maghrib attribue la progression de l’indice des prix des actifs immobiliers à la baisse de 1,6% des prix des locaux commerciaux ainsi qu’à la hausse de 0,4% de ceux du foncier

  

Tendance mitigée du secteur de l’immobilier. Le résidentiel et le commercial ont vu leurs prix se replier au premier trimestre de l’année, au moment où les terrains ont connu un accroissement de leurs valeurs. Le constat a été établi par Bank Al-Maghrib qui vient de mesurer l’évolution du marché à fin mars 2015.
Il ressort de son analyse une légère hausse de l’indice des prix des actifs immobiliers aussi bien en glissement trimestriel qu’annuel. La banque centrale attribue cette progression à la diminution de 1,6% des prix des actifs à usage commercial ainsi qu’à la hausse de 0,4% de ceux du foncier. En parallèle, Bank Al-Maghrib souligne, dans sa dernière publication, que le prix des biens résidentiels n’a pas connue de variation significative.
En outre, la tendance du marché immobilier par ville démontre une forte hausse des prix des actifs immobiliers à Agadir. La capitale du Souss a affiché une hausse de 2,1% par rapport au même trimestre de l’année précédente. Par catégorie de biens, l’indice des prix des bureaux à Agadir a enregistré une hausse de 53,9% par rapport au premier trimestre 2014. Il en est de même pour les terrains urbains dont l’indice de prix a connu une progression de 9,9% d’une année à l’autre. Sur l’échelle des plus fortes hausses, Kénitra arrive en seconde position atteignant ainsi une hausse de 1,4% des prix des actifs immobiliers. Une augmentation qui couvre la baisse des prix des appartements (-2,3%), des maisons (-1%) et bureau (-9,3%).
En revanche, la valeur des terrains urbains à Kénitra s’est accrue pour la même période de 16,4%.
Ces ventilations haussières, découlant principalement de la hausse des prix des terrains, positionnent la ville de Fès au top 3 des villes où les prix des actifs immobiliers se sont nettement accrus. La hausse est évaluée à 1,1% à fin mars 2015. Cependant, Rabat a connu un important repli des prix. Comparée au même trimestre 2014, la valeur des actifs immobiliers dans la capitale administrative s’est inscrite en baisse de 6,5%.
Il en est de même pour Marrakech où les prix ont chuté de 4,1% en une année. Bank Al-Maghrib associe cette baisse à la diminution des prix des appartements. En termes de transactions, une baisse de 27,4% a été observée au niveau d’Agadir contre 21,3% à Marrakech. Casablanca, Oujda et Meknès ont vu les ventes de biens immobiliers se replier respectivement de 18,5, 16,4 et 14% au premier trimestre de l’année. «D’un trimestre à l’autre, les prix se sont accrus de 5,5% à El Jadida et de 1,4% à Fès et à Kenitra.
A l’inverse, les baisses ont été comprises entre 0,9% à Tanger et 2,9% à Rabat», relève-t-on de la publication de Bank Al-Maghrib. Et de préciser que «le volume de transactions a enregistré sur la même période des baisses à Kénitra (26,7%), Tanger (17,9%), Marrakech (13,3%) et Casablanca (11,8%)». El Jadida est la seule ville à avoir affiché, en glissement trimestriel, une hausse des transactions évaluée à 9,1%. Notons que le volume des transactions s’est par ailleurs amélioré de 7,4% par rapport au même trimestre de l’année précédente.
Le résidentiel a affiché dans ce sens une progression de 8,8% contre une hausse de 7% pour les biens à usage commercial et de 2,5% pour le foncier

source : aujourdhui.ma 

vendredi 22 mai 2015

location immobilière : comment chercher ?

Dans le cadre d'une location, l'une des questions essentielles pour le propriétaire et le locataire est évidemment : comment chercher ?
Pour le propriétaire : comment chercher le bon locataire ?
Pour le locataire : comment chercher un logement ?
Il existe pour chaque partie plusieurs moyens et plusieurs étapes à ne pas manquer pour bien réussir sa location...
En quelques clics, vous pouvez accéder à tous nos conseils.
Propriétaire : les clés pour trouver le bon locataire
Vous êtes propriétaire et vous souhaitez mettre votre bien en location ? Il existe certaines clés pour être sûr de trouver le bon locataire :
Bien évaluer le loyer de votre bien
Mener des recherches efficaces
Choisir le bon locataire

1ère étape : bien évaluer le loyer de votre bien

·         Le propriétaire fixe le montant du loyer de son bien en toute liberté.
·         Pour être certain que la location se fasse rapidement tout en rentrant dans vos frais, il est important de bien évaluer ce loyer sans le surévaluer ni le sous-évaluer.
·         Pour cela, on conseille au propriétaire qui met son bien en location de faire un tour d'horizon des offres présentes sur le marché, en comparant son bien à des biens équivalents.
·         Il est également possible de demander conseil à un agent immobilier, notamment dans le cas où le propriétaire met son bien en location via une agence immobilière.



2e étape : Passer par un intermédiaire ou chercher de particulier à particulier ?

·         Pour trouver un locataire, le propriétaire a deux solutions :
§  Chercher de particulier à particulier
§  Passer par une agence immobilière

3e étape : s'assurer d'avoir trouvé un locataire solvable

·         Avant la signature du bail, le propriétaire ou l'agent immobilier doit sélectionner les dossiers qui apportent le plus de garanties financières.
·         Les locataires intéressés par le logement doivent vous remettre dès que possible une liste de documents destinés à vous rassurer sur leur capacité à payer le loyer :
§  3 dernières quittances de loyer
§  3 derniers bulletins de salaire
§  Dernier avis d'imposition
§  Relevé d'identité bancaire
§  Caution (si le locataire potentiel a des revenus trop faibles, c'est-à-dire dont le loyer et les charges représentent plus de 33%) : c'est une personne qui a des revenus et qui se porte garante du bon paiement des loyers

Trouver une location : choisir votre location et convaincre le propriétaire

·         Pour trouver une location, il faut cibler les offres en fonction de votre budget.
·         Si cela est possible, il est conseillé de visiter plusieurs logements avant de vous décider :
§  Vous pourrez ainsi comparer différents types de biens, dans différents quartiers ou avec des atouts auxquels vous n'aviez pas pensé
source : lavieimmo.com 


mercredi 20 mai 2015

Immobilier : Chute des prix des plateaux de bureaux


Serait-ce le signe d’une suroffre sur le marché des plateaux de bureaux ? Les prix de ces actifs ont en tout cas baissé de près de 12% entre le troisième et le quatrième trimestres 2013, selon le dernier indice des prix des actifs immobiliers de Bank Al-Maghrib. Cette chute intervient dans la lignée d’une augmentation notable de l’offre de plateaux de bureaux au niveau national, rapportée par les professionnels, qui a d’ailleurs poussé les banques à réduire l’octroi des crédits destinés à ce type d’investissement. Parallèlement, la baisse des prix semble avoir mis en appétit la demande puisque les transactions sur les bureaux ont augmenté de 32,4% sur les trois derniers mois de l’année passée en comparaison au trimestre d’avant.
source : lavieco

lundi 18 mai 2015

Transparence des transactions immobilières : Le Maroc met le holà au «noir»



Ce secteur, poids lourd de l'économie nationale, vient d'être doté d'un référentiel fixant les prix des transactions immobilières dont la mise en place est pilotée par la métropole casablancaise avant de se généraliser à l'ensemble des villes du Royaume.
Une révolution certes que vient de signer la Direction générale des impôts (DGI), en initiant un procédé dédié à la liquidation aussi exacte qu'équitable des droits et taxes relatifs aux opérations de vente. Lequel argus a été le fruit d'une collaboration entre l'Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), l'Ordre des notaires, la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI), Bank Al-Maghrib, l'Inspection de l'urbanisme de Casablanca, et l'Agence urbaine de Casablanca.
Accessible au citoyen via le portail de la DGI, cet instrument se doit désormais de servir de socle pour une transparence de ces transactions immobilières devant fortifier, autant que possible, la confiance entre contribuable et fisc.



C'est d'ailleurs ce qu'a confirmé le président de la FNPI, Youssef Iben Mansour, qui a estimé que cet outil «permettra à terme d'améliorer la relation entre l'administration et le contribuable et de renforcer le climat de confiance entre les investisseurs et les acquéreurs».
Tout en se réjouissant de cette étape phare qu'a franchie le secteur et à laquelle la Fédération «a pleinement contribuée», Youssef Iben Mansour a expliqué, dans une déclaration à la MAP, que «cet outil technique contient un prix de référence moyen pour déterminer la base de calcul des droits et taxes appliqués par l'administration».
Plus techniquement, ce référentiel permet l'appréciation d'un bien par l'administration en «toute objectivité» grâce à un système centralisé de données et d'une géolocalisation du bien dans le zoning objet de l'appréciation, a-t-il assuré. 
Pour sa part, le président de la Fédération marocaine des droits du consommateur, Dr Bouazza Kherrati, a, à ce sujet, relevé qu'«un référentiel est toujours utile aussi bien pour le consommateur que l'opérateur et l'administration fiscale».
«Au moment d'une transaction immobilière, le consommateur, qui se trouve généralement toujours doublé par l'opérateur et poursuivi par les impôts, n'est forcément pas bien informé en lui exigeant une documentation nécessitant toujours le recours à un professionnel, ce qui pousse l'opérateur et l'acquéreur à de fausses déclarations en acceptant ou en imposant le noir», a fait observer Dr Bouazza Kherrati.
A ses yeux, ce dispositif devrait ainsi garantir «la tranquillité de ne pas se faire piéger par le système fiscal et subir les affres de la dévaluation du bien au moment de sa revente». 
Devant desservir en premier lieu le Grand Casablanca, ce référentiel sera généralisé à l'ensemble des autres villes, sinon cette réforme ne serait, de l'avis du Dr Bouazza Kherrati, qu'une goutte d'eau incapable d'étancher la soif à une protection du consommateur contre ces pratiques opaques au moment des transactions immobilières. 
Une chose est cependant sure, cet argus, s'appliquant à l'ensemble des cessions de biens immobiliers à usage d'habitation, sera soumis à une actualisation périodique au gré de la volatilité des prix du marché de l'immobilier, avait rassuré le fisc lors de la présentation du document en janvier dernier.
Audacieuse, cette initiative censée endiguer un fléau qui mine le secteur de l'immobilier, serait de nature à ouvrir la voie à des mesures similaires dans nombre de secteurs clés de l'économie nationale pâtissant, peut-être, de pareils


- source : lematin 
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dimanche 17 mai 2015

secteur immobilier au Maroc : une réadaptation vertueuse du couple offre/demande

L’équilibre a été rompu à cause d’une clientèle étrangère qui s’était positionnée fortement sur le marché de l’immobilier touristique et de haut standing dans des villes comme Marrakech, Fès ou Tanger. 
Oui, le secteur immobilier semble bien loin de l’euphorie qu’il a connue il y a quelques années. Oui, la demande est nettement clairsemée, hésitante et compte bien moins d’acquéreurs étrangers à fort pouvoir d’achat que par le passé. Et oui, les bonnes grâces des banquiers pour l’immobilier semblent loin derrière. Mais non, le secteur n’est pas pour autant en crise. Car à travers tous ces signaux, il faut plutôt voir un marché qui corrige ses excès pour repartir sur des bases plus saines. A y voir de plus près en effet, le secteur a connu ces dernières années une réadaptation vertueuse du couple offre/demande. L’équilibre a été rompu à cause d’une clientèle étrangère qui s’était positionnée fortement sur le marché de l’immobilier touristique et de haut standing dans des villes comme Marrakech, Fès ou Tanger. A présent que cette clientèle occasionnelle se fait plus rare, les promoteurs se réorientent vers une demande locale plus porteuse sur la durée. Les banques qui en apparence ont restreint le financement à la promotion immobilière ne font en fait qu’accompagner la mutation naturelle du marché. Elles poussent en effet les professionnels à penser l’implantation géographique et le standing de leurs projets, en premier lieu, en fonction du marché, de manière à suivre la demande là où elle se trouve. De fait, parce qu’ils sont aujourd’hui plus soucieux aux attentes de la demande locale, les promoteurs s’intéressent également à des segments de clientèle jusque-là délaissés dont la classe moyenne en première ligne. Aussi, du fait que la clientèle est aujourd’hui plus rare mais aussi plus avertie, les professionnels sont plus enclins à faire des efforts sur la qualité de leurs produits. Quoi qu’on en dise, dans tout cela, ce qui fait que le secteur immobilier garde un fort potentiel de développement au Maroc sur la prochaine décennie est la persistance d’un déficit national de 650 000 logements, conforté par une tendance toujours affirmée de la demande à préférer l’accès à la propriété 
source : lavieeco
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samedi 16 mai 2015

Le prix de l’immobilier en baisse au Maroc

Le prix de l’immobilier serait en légère baisse au Maroc. C’est ce que révèle Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) qui parlent d’une baisse de 0,8% en 2014 après une augmentation de 1,3% en 2013.

Dans sa note globale sur la tendance de l’immobilier au Maroc, il est précisé qu’une baisse de 0,6% a été observée sur les prix des biens résidentiels et 1,4% sur des terrains. Dans le détail, on note une baisse de 0,5% des prix des appartements, 1,7% pour les villas et 0,9% pour les maisons.
Au niveau du segment commercial, la note fait état d’une augmentation de 2,6% des prix pour les biens immobiliers commerciaux, 2,8% de plus pour les bureaux et 2,5% d’augmentation pour les locaux commerciaux.
Cette baisse relative du prix de l’immobilier au Maroc ne semble par contre pas freiné la frénésie d’achat chez les Marocains. Ainsi, on a noté une augmentation de plus de 12% des ventes toutes catégories confondues, 13,9% pour le segment commercial, 14,8% pour le résidentiel et un petit pour cent pour les terrains 
source : bladi.net 

Immobilier : Un secteur qui change pour le meilleur

L’immobilier semble enfin connaître un vrai retour à l’équilibre à travers une réadaptation manifeste entre l’offre et la demande, notamment sur le haut standing. Les cinq dernières années ont également eu le mérite de pousser les promoteurs à s’intéresser à la classe moyenne jusque-là délaissée, ou encore à être plus sensibles à la qualité de leurs produits.

Depuis cinq ans que le marché immobilier oscille entre attentisme et euphorie, les promoteurs tout comme les banquiers pensent que l’on est enfin arrivé à une stabilisation. Un indicateur chiffré : la valeur ajoutée du BTP qui connaît un redressement enclenché durant le dernier trimestre 2013 et qui se consolide en ce début d’année 2014 avec une progression de 3,9%, selon le HCP. Mais surtout, le retour à l’équilibre du secteur se lit à travers une réadaptation entre l’offre et la demande. 
Le segment du haut standing est concerné en première ligne par ce changement. L’offre en la matière répond aujourd’hui davantage aux besoins d’une clientèle avertie, en majorité marocaine, qui remplace une clientèle étrangère ayant bousculé la donne il y a quelques années en se positionnant fortement sur le segment de l’immobilier touristique et de haut standing dans des villes comme Marrakech, Fès ou Tanger qui ne se sont d’ailleurs pas encore pleinement remis de leur phase d’excès. La mutation est également palpable sur le marché des résidences secondaires. Les développeurs du segment se sont rabattus sur les acquéreurs locaux depuis la désertion de la clientèle étrangère. Une réorientation qui n’a pas été sans plusieurs efforts d’adaptation en termes de nature du produit, de tarifs…
Les banques ont joué un rôle crucial dans cette reconfiguration vertueuse du marché du haut standing en poussant les promoteurs immobiliers à penser l’implantation géographique et le standing de leurs projets, en premier lieu, en fonction du marché, de manière à suivre la demande là où elle se trouve. Ce que les banquiers continuent de recommander le plus aux promoteurs immobiliers aujourd’hui est de sortir de plus en plus des régions où l’offre est abondante (Tanger, Marrakech...) pour s’installer dans d’autres centres qui, aujourd’hui, regorgent de potentialités. Pour les nommer, il s’agit de Mohammédia, Témara, Kénitra, Béni-Mellal, Fquih Bensaleh, Taza, Khémisset, Berkane… 
Le marché de l’économique et du social, quant à lui, se maintient dynamique, permettant à l’ensemble du secteur de continuer à être une locomotive de développement. A ce titre, on ne sera pas étonné de savoir que les logements sociaux accaparent actuellement la part du lion avec pratiquement les trois quarts des transactions immobilières. La dynamique du secteur privé et public, associée à des formules de financement bon marché n’ont pas manqué de booster ce segment qui semble encore promis à de belles années.
Cependant, pour se ménager des relais de croissance et profiter d’un marché encore relativement peu exploité, les professionnels se tournent à présent vers la classe moyenne. Celle-ci aspire à se loger dans de meilleures conditions sans avoir les moyens du haut standing, ce dont les promoteurs ne se sont rendu compte étonnamment que depuis relativement peu de temps. Le dispositif de l’habitat subventionné pour la classe moyenne devrait accélérer encore plus la cadence des projets sur le segment. Depuis son entrée en vigueur en 2013, les choses sérieuses commencent enfin pour ce dispositif depuis que la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) y a adhéré ces derniers jours. En tout, Al Omrane et les promoteurs privés ont programmé jusqu’à présent plus de 29 500 logements subventionnés pour la classe moyenne qui seront livrés au plus tard en 2016. La tutelle va encore donner un coup de pouce à ce volume en proposant du foncier public aux développeurs qui se lancent sur ce créneau. 
Ce qui est sûr c’est qu’avec un déficit actuel de 650 000 logements (en recul certes de près de 200 000 unités depuis 2011 suite à la production de 250 000 logements en 2012 et 2013 tous segments confondus et les efforts de résorption de l’habitat insalubre) et la volonté toujours manifeste des Marocains d’accéder à la propriété, le secteur de l’immobilier garde un fort potentiel pour la décennie à venir.
Sans doute, pour profiter de ce potentiel encore inexploité, il faudra développer des offres globales dans le milieu rural en déployant un foncier approprié, une fiscalité adaptée et un financement dédié aux populations des campagnes. C’est en tout cas ce qu’espèrent les banquiers. Mais le tout n’est pas que de produire toujours plus, l’attention doit également être accordée à la qualité. A vrai dire, cet aspect commence déjà à faire de plus en plus l’objet d’attention de la part des pouvoirs publics, ce qui ressort notamment à travers le projet de Code de la construction en cours de finalisation, la réglementation thermique ou encore les cahiers des charges plus exigeants prévus dans le cadre des dispositifs de logements publics dont le dernier en date est celui pour la classe moyenne. Même les professionnels s’y sont mis à travers le label de la FNPI qui sera accordé aux projets immobiliers se soumettant à plusieurs exigences de qualité. Reste à lever les obstacles qui pourraient limiter l’adhésion des promoteurs à ces mesures dont notamment le surcoût lié à la qualité et qui est difficile à intégrer dans un marché orienté par les prix.
D’autres défis restent à relever au niveau du secteur immobilier dont le plus important est celui de faire décoller le marché du locatif. Le fonds de garantie contre les défaillances des locataires, l’aide au loyer et le déplafonnement du locatif social attendus dans le cadre de la prochaine Loi de finances devraient être d’une grande aide à cet effet. Reste la nouvelle loi sur le locatif qui doit jouer son rôle pour assainir les rapports entre bailleurs et locataires. 
source : lavieeco.com 
publier par http://www.fedalaimmo.com